Lorsque Ferrari révèle un nouveau modèle, c’est tout le monde de l’automobile qui s’intéresse. La California, dernière-née de Maranello, a été dévoilée le mois dernier lors du Mondial de Paris.
La plus grande révolution de ce modèle vient de l'implantation du moteur V8 placé en position centrale avant, un peu en retrait de l'essieu directeur. Un gage de stabilité et de bonne répartition des masses. Mais aussi une vraie révolution culturelle puisque depuis la 308 de 1973, les V8 étaient implantés en position centrale arrière.
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La California reçoit un 4.3 8 cylindres en V emprunté à la F430. Mais ce dernier ne développe que 460 ch contre 490 pour la F430. Comme sur toute Ferrari, ce V8 est parfaitement réglé et émet un son du tonnerre qui caractérise les moteurs d’exception. |
Ce bloc moteur a été couplé avec une toute nouvelle boîte de vitesse à double embrayage baptisée Zérolift. Sinon, on retrouve les équipements d’une Ferrari “standard” : possibilité de modifier le réglage des suspensions et de la boîte de vitesse via un bouton sur le volant et bien entendu les palettes de passage de rapports derrière le volant. Côté performances, la California atteint une vitesse maximale de 300km/h et le 0 à 100 est abattu en moins de 4 secondes malgré les 1735 kg !
Design
La Ferrari California révèle une silhouette unique faite de formes fascinantes qui donnent ce caractère si spécial à la voiture, en particulier une élégante ligne naissant de la grille d’aération latérale, caressant le flanc et remontant jusque sur l’arrière pour en définir le volume et le galbe.
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Les feux arrière semblent comme posés avec délicatesse, suspendus avec malice, par le designer italien Pininfarina. Ce bolide est équipé d’un toit rétractable rigide, dépliable électriquement en 14 secondes. Entièrement construite en aluminium, Ferrari a réussi à équilibrer la silhouette, ce qui n’est pas souvent le cas sur un coupé cabriolet. |
En effet, la majeure partie des “CC” héritent d’un gros port-à-faux à cause du toit qui demande un gros volume de coffre. Mais sur la California, certes, l’arrière est imposant, mais on ne retrouve pas cette malle énorme qui caractérise les “CC”.
Intérieur
Un soin tout particulier a été apporté à l'assemblage de la California la finition et la qualité des garnitures. Ainsi, la planche de bord adopte une forme douce en demi-lune partagée en son centre par une console centrale qui regroupe l'ensemble multimédia, et dans sa partie basse le combiné qui gère toute la climatisation. Le volant trois branches frappé du cheval cabré accueille à gauche le bouton "start" pour démarrer le V8. L'habitacle regorge de nombreux détails qui égaient l'atmosphère ambiante et contribuent à donner une touche chic comme la platine alu de la console centrale qui regroupe les commandes de la boîte de vitesse robotisée ainsi que les vitres électriques et le toit repliable électriquement.
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On note des passages d'airbags prédécoupés mais invisibles à l'oeil, ce qui est une première à Maranello. Les sièges avant sont très enveloppants et étudiés pour marier confort et maintien, tandis que les deux places arrière ne peuvent réellement servir que de places d'appoints et la banquette arrière rabattable donne accès au coffre depuis l'intérieur de l'auto. |
Sur la partie droite de la planche de bord, au-dessus de la boîte à gants, un petit monogramme stylisé "California" parachève une présentation chic et soignée. Une Ferrari se doit d'être sportive, raison pour laquelle on trouve les palettes de commandes de la boîte de vitesse derrière le volant ainsi que le gros compte-tours central gradué jusqu'à 10 000 tr/mn et le tachymètre à sa droite annonçant fièrement 340 km/h sur sa dernière graduation. A gauche, l'ordinateur de bord multifonction se charge de confirmer l'entrée de Ferrari dans le monde moderne de l'électronique embarquée.